Parution : 6 Mars 2014
Format : 135 x 215 mm
Nombre de pages : 234
Éditions Robert Laffont
De la part d’Hannah
Laurent Malot
Jeune héroïne astucieuse à la gouaille irrésistible, dans un « Clochemerle » des années 1960, Hannah est une nouvelle Zazie au charme contagieux.
« Tu es en train de grandir, Hannah, ça n’est jamais facile.? Ça fait bientôt onze ans que je grandis ! Je vois pas pourquoi ce serait plus difficile aujourd’hui.? Ça l’est parce que tu arrives à un tournant.
Je voyais pas ou elle voulait en venir, mais du coup ça m’intéressait. Je me suis allongée dans l’eau et j’ai attendu.? Et parce que tu n’as pas une vie normale.? Une vie normale, c’est si maman était pas morte ?? C’est ça. Si tu avais vécu avec ta mère et si ton père avait su l’aider.
Elle a un peu pâli et je me suis demandé si elle regrettait pas d’en avoir trop dit. Comme elle disait plus rien, j’ai repassé dans ma tête ce qu’elle venait de dire.? L’aider à quoi ? »
Hannah a dix ans et un caractère bien trempé. Elle vient de passer trois ans dans un sanatorium, lorsque, du jour au lendemain, on décrète qu’elle n’est plus malade et doit rejoindre son petit village de Dordogne. À La Chapelle-Meyniac, les cancans des mégères vont bon train. Hannah s’en méfie. En 1961, en pleine guerre d’Algérie, les blessures de la Seconde Guerre mondiale ne sont pas cicatrisées. Rien de pire que les rumeurs, surtout lorsqu’elles concernent votre mère…
A propos de l’auteur
Laurent Malot, auteur essonnien de 47 ans, demeure à Etampes. Il s’est mis à écrire des romans, des pièces et des scénarios dans sa chambre, à 19 ans, parce qu’il rêvait de travailler avec Steven Spielberg. Il a gagné ses premiers droits d’auteur grâce à des fictions radio. Son premier roman, De la part d’Hannah (Robert Laffont, 2014) a conquis près de 25 000 lecteurs et a obtenu le Prix du jury de la ville de Mennecy au Salon du livre et de la BD d’Ile de France.
Mon avis
J’ai aimé le fond de l’histoire, dans son aspect tragique et réaliste, plein de sentiments délicats et profonds, sous une couverture affranchie.
Les portraits des personnages, les situations comiques, j’ai ris, oui j’ai ris et j’ai pleuré… C’est assez rare pour le préciser.
L’histoire est bien mener car le suspense est maintenu jusqu’à la fin du récit.
Ceci dit j’ai failli lâcher le roman, pour cause ce style un peu trop gouailleur de la narratrice, dans le but de dédramatiser le récit certe, cependant, je n’aime pas la vulgarité, et l’auteur s’y complaît un peu trop à mon goût.
Revisité avec un peu plus de sobriété, tant dans les images que dans le langage, ce roman m’aurait plu davantage.
Malgré ce bémol, je recommande cette lecture, qui vaut le coup d’être lu jusqu’au bout.
Le principe est simple : un mois, un thème, des livres à découvrir autour de ce thème 🙂 de chez Cathy du blog Lire sous la lune en ce mois de septembre, il fallait choisir : « Un livre avec un enfant sur la couverture »
Super, je participe aussi chez Cathy que je connais depuis longtemps!
Sais tu que fiston a écrit un livre?
« Là que les corbeaux se posent » Matthieu Verne
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Je cherchais un challenge littéraire facile à faire et je suis tombé sur celui ci !
Je le savais pour le livre grâce aux Liebster Award…
Bonne journée !
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