As de trèfle

La relation à l’autre

Pour les croqueurs de mots, Luciole nous propose de nous exprimer en poésie, chanson ou autres sur : « la relation à l’autre »

Je me suis demander ce que j’allais bien faire de ça ! Alors évidemment partout sur le net, il y a un tas d’articles intéressants qui vous expliqueront comment être bien avec vous-même et avec les autres… Évitez les relations toxiques.

J’aurais pu vous faire un résumé, vous parler de communications.

Puis je me suis souvenue du texte de Cécile car le respect c’est important. C’est alors qu’une anecdote m’est revenue.

C’était fin janvier, nous étions jour d’affluence et j’étais dans un magasin de vêtements. Malgré le monde, une seule caisse était ouverte.

Lorsque j’eus fini mes achats, j’ai regardé la file d’attente et j’ai vu des vieux, des moins vieux et surtout la caissière qui n’avait vraiment pas l’air de s’amuser.

Je décide donc d’attendre mon tour. C’est à ce moment là, qu’une femme se poste juste derrière moi et d’un coup ouvre sa veste.

Elle se met à brailler à plusieurs reprises d’affiler « Excusez-moi, excusez-moi… je suis enceinte de quatre mois et demi, est-ce que je peux passer devant ! »

À votre avis, pourquoi cela m’a posé problème ? Tout d’abord brailler c’est pour les oiseaux, cependant excusez-moi il n’y a pas d’autres mots au comportement adopter.

Madame se pavane… Madame est enceinte, Madame porte un pull moulant, ouvre sa veste et Madame braille… En faisant de grands gestes.

Aucune place à la négociation, tout le monde n’entendais qu’elle !

Sans aucun doute, puisque Madame est enceinte, elle réclame son droit de passage prioritaire, là n’est pas le soucis.

Alors c’est vrai, cette personne n’a certainement pas eu l’impression de manquer de respect à quiconque puisqu’elle eut été poli.

Et pourtant le respect ce n’est pas seulement dire des mots et formules polis, c’est aussi avoir un minimum d’éducation.

Car il y a l’art et la manière de le faire.

Cette personne aurait pu par exemple, se poster discrètement sur le côté de la file, près du comptoir, demander calmement à la caissière….

Cette personne aurait pu être humble, modeste, discrète, avoir de la tenue et du contrôle de soi.

Cette personne aurait pu tenir compte des gens qui nous entouraient, être moins égocentrique et plus ouverte d’esprit.

Nous étions fin janvier, j’étais enceinte de mon deuxième, il était prévu et y est né début mai !

Bien à vous, à bon entendeur !

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16 réflexions au sujet de « La relation à l’autre »

  1. 4 mois de grossesse, un comportement exagéré .. ma fille a 9 mois elle est aller magasiner elle a fait la file et elle a juste aller s’assoire sans déranger personne .. mais arrivé a la maison, elle a repris la route pour accoucher 😉

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  2. J’ai connu pire : enceinte de 7 mois, arrivant à Paris Montparnasse, besoin de changer mon billet de retour… j’arrive à la salle pour les billets : peut être 100 personnes dans la file (rassurez vous, il y avait 10 comptoirs). Découragez d’avance, je m’approche de la file, me demandant comment survivre à l’attente (enceinte, je ne pouvais la position debout statique).
    Une employée SNCF me voit, me dit « madame, venez avec moi » et me fait passer le long de la file jusqu’à un guichet.
    Crois le si tu veux, je me suis fais huer par les gens qui attendaient ! ils disaient des trucs du style « moi aussi je suis enceinte », « être enceinte n’est pas un handicap », etc.
    C’était ma 3eme grossesse, j’étais fatiguée, lourde et chaffouin… je leur ai répondu, avec ma voix qui porte le mieux : « OK, alors vous passez devant, puis vous prenez les remontées gastriques, les 25kg, les nuits blanches et le reste du package ».
    Cela les a calmés et ma soulagée !

    Merci pour la citation 🙂

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    1. Je me doute qu’il y a pire, mais ici elle profitais clairement de sa situation et si les gens arrêtaient de juger sans savoir ça irait mieux. Comme le lendemain de mon accouchement, cette personne qui a fait la réflexion à son ami «encore une qui a eu la péridurale et qui sent plus ses jambes !» tout ça parce que j’ai fait la réflexion que peinait à attaché mes lancets, sauf que la péridurale je ne l’ai pas eu et même si je l’avais eu de quel droit se permet elle de juger alors que nous ne nous connaissions pas !
      Normal, j’ai vraiment aimé ton billet et c’est grâce à celui ci que le souvenir m’est revenu !
      Bonne fin de journée !

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  3. Oui, comme tu le dis si bien, Asfree, il y a l’art et la manière de faire, en effet. Ce texte illustre très bien la relation à l’autre (aux autres) ! Bonne et belle soirée ! Amitiés♥

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  4. Merci de ton com sur mon blog qui m »a donné le plaisir de te lire. Quand j’étais enceinte. Je n’ai jamais fait valoir ce droit. J’attendais. Je comprends qu’on puisse le faire valoir mais d’accord avec toi il y a la manière. Bon week-end.

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  5. J’ai eu trois grossesses « difficiles » jamais je ne me suis permis ce genre de comportement. Que veux-tu on ne changera pas les gens.
    Ca me rappelle une petite histoire drôle 😉

    Une vieille dame est à la caisse d’une grande surface, où la caissière est occupée à pointer ses achats.
    Derrière elle, un « sale gamin » de 9 ou 10 ans pousse le chariot de sa mère dans les pieds de le vieille dame…
    Une fois, deux fois, trois fois… La vieille dame se retourne et demande au gamin d’arrêter.
    Le gosse continue volontairement, une fois, deux fois, trois fois…
    La vieille dame s’en prend alors à la mère:  » Vous ne pouvez pas lui demander d’arrêter, Madame, s’il vous plaît? Votre fils me fait très mal!

    Non! dit la mère, ma méthode d’éducation consiste à le laisser faire tout ce qu’il veut,sans interdit, pour qu’il prenne conscience tout seul du tort qu’il fait aux autres. C’est plus efficace !!!

    Derrière la mère et son fils, un jeune homme de dix-neuf ans attend son tour avec quelques courses à la main, dont un pot de confiture de groseilles rouges. Il dévisse calmement le pot de confiture et le déverse sur la tête de la mère du sale gosse. La mère se retourne furieuse!
    Le jeune homme la regarde en riant:
    « Voilà, dit-il, moi, j’ai été élevé comme votre fils, je me comporte donc comme je veux!  »

    La vieille dame, à l’avant, se retourne et dit à la caissière: »Le pot de confiture… c’est pour moi !!!

    Voilà une bonne façon de traiter ces personnes qui se donnent tous les droits.

    Bisous.
    Domi.

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