As de coeur

Fotes, Fauft’doftografi, Fautes d’orthographe !!!

Il y a quelques semaines, j’ai découvert le blog de Tania, Viver a vida is wonderfull, il se trouve qu’elle participe à un rendez-vous interblogueurs, si en allant à l’occasion sur son blog j’avais lu quelques billets liés à ce rendez-vous, c’est seulement avec son dernier article que j’ai cliqué sur le site a l’origine de ce rendez-vous hebdomadaire, Trucs de Blogueuses. 

Ainsi, Mia du blog Trucs de Blogueuses, a listé les thèmes de l’année et en les consultants, j’ai repéré des sujets intéressant à développer. Alors même si « les fautes d’orthographe  » est liée à la troisième semaine de janvier, le sujet suscite mon intérêt.

Le monde est divisé en 2 catégories :

  • ce qui dise que les faute ce né pas important…
  • et ceux qui trouvent que les fautes d’orthographe, ça pique les yeux…

Et bien, je fais partie de la première catégorie… eh oui !

Explications : 

En effet, je pense que ce qui est important, au delà de l’orthographe, c’est ce qui est dit, l’idée qui est véhiculée, la spontanéité, l’authenticité, la sensibilité. Tout dépend de la manière dont c’est écrit, si j’accroche ou pas.

Si c’est bancal !!! C’est bancal… Au moins ce n’est pas banal ! Si l’idée est là… si on s’est dit « ha oui, c’est pas bête ça !  » , si cela vous apprend quelque chose, que vous avez un nouveau regard ou une nouvelle piste de réflexion alors cette lecture n’aura pas été inutile…

Les fautes d’orthographe ce n’est pas importants, car l’essentiel est ailleurs.

De plus, un article, une phrase est un ensemble de mots et c’est le sens de la phrase en entier, le contexte qui importe.

Et pourtant ! 

Et pourtant, sur mes articles, je fais attention aux fautes d’orthographe, et même, lorsque je lis d’autres personnes, je corrige automatiquement les fautes d’orthographe dans ma tête, cependant, il est assez rare que je fasse une remarque sur ce sujet même si je les vois (les fautes d’orthographe)

Parfois, j’élabore l’article dans ma tête, je sais ce que je vais écrire dans les grandes lignes, ou du moins quel angle je veux parce que j’y aurais réfléchi auparavant. Les idées viennent toutes seules quand elles en ont envie (dans la douche, en promenant mon chien, au moment où je suis sensée m’endormir – ce dernier est le moment qui m’arrange le moins) et je les « note » alors dans un coin de ma tête. Cette capacité s’est renforcé au fur et à mesure que j’écrivais, pour que maintenant ce soit carrément des phrases toutes faites qui me viennent en tête. Je n’ai plus qu’à les coucher sur l’écran.

Ensuite je recherche un complément d’information. J’aime faire ce travail-là, car en général c’est dans cette phase que je réalise certaines choses auxquelles je n’avais pas pensé de prime abord. Ou lorsque je souhaite apporter plus d’informations précises.

Puis je remanie des mots une fois que les idées principales sont posées, c’est là que je commence à m’intéresser à la forme. J’essaie que la tournure de mes phrases correspondent aux messages que je désire. Et de mettre de l’ordre dans les paragraphes, pour harmoniser le tout.

Et pourtant, je lis et relis, re-relis plusieurs fois mes articles, je corrige, je modifie, j’efface, il faut que cela soit fluide.

Et pourtant, je prévisualise, comme Mia j’écris en plusieurs fois, je ne publie pas tout de suite, je redécouvre mon article, je prends du recul.

Je m’arrête sur les mots qui me font douter, avant de vérifier ailleurs j’ai quelques astuces mnémotechniques, comme des métaphores, le « je » n’aime pas le « t » : le jeu n’aime pas le thé pour retenir que quelque soit le temps un verbe conjuguer à la première personne ne se termine jamais par T.

Adam part pour Anvers avec cent sous sûrs, entre derrière chez Decontre Parmi Durant.
(À, Dans, Par, Pour, En, Vers, Avec, Sans, Sous, Sur, Entre, Derrière, Chez, De, Contre, Parmi, Durant)

Il serait quand même culotté de laisser le q tout nu ! C’est cucu, c’est occupé ! (Combien ? Quoi ? Qui ? Comment ? Où ? Quand ? Pourquoi ?) 3 culs domptent ouvertement monsieur lequel, Duquel, Auquel… Qui que quoi dont où lequel duquel auquel…’ Au pluriel : Mais c’était nos voleurs ! (mes, ses, tes, nos, vos, leurs) « OUA » le chien Cédille… si « se » n’est pas « cela » etc 

Améliorez votre culture générale et votre mémoire grâce à la mnémotechnie ! Mais… qu’est-ce que que ce drôle de mot “mnémotechnique” ? La mnémotechnique c’est l’art de la mémoire, un ensemble de techniques accessibles à tous permettant de réaliser des associations faciles pour mémoriser des informations plus difficiles. Toute association est possible : des poèmes, des phrases bizarres, des barbarismes, l’usage de son propre corps, ou même d’images ! Le principe est simple, ludique, amusant et fait travailler le cerveau. Tout le monde utilise des moyens mnémotechniques sans même le savoir ! Les exemples les plus connus sont les mois de 30 ou 31 jours (en mettant les poings côte à côte) ou encore la célébrissime phrase “Mais où et donc OrNiCar ?” pour retenir les conjonctions de coordination.

Comment je crée un moyen mnémotechnique ?

Car, non seulement j’utilise des moyens mnémotechniques qui existent et en plus j’en crée, lorsque par exemple, je rencontre un nouveau mot, ou surtout pour retenir un prénom (par exemple), je repère la difficulté puis quelques fois je cherche à l’associer à une phrase mnémotechnique, une image, un son ou une métaphore.

Pour les personnes kinesthésiques :

Je dis simplement, mime la rime dent rire ! Plus c’est drôle, plus ça marche quand ça cours pas avec le noeud !!!

Pour les personnes auditifs :

Plus les sons sonnent, plus les sons résonnent, plus l’égo fait écho en mémo.

Pour les personnes visuelles :

Dessine-moi un mouton ! Utilisez les métaphores, les schémas, les dessins.

Une des technique les plus efficace est un moyen mnémotechnique qui associe le geste, le son et le visuel.

Une autre méthode pour ne moins faire des fautes d’orthographe serait de s’intéresser à l’étymologie des mots.

Certains pensent :

Certains pensent que faire des fautes d’orthographe, c’est un manque de sérieux, je ne suis pas d’accord. Le manque de sérieux serait pour moi, d’oublié l’idée première de ce que nous voulons faire passer – une invitation à la réflexion / une idée / un point de vue / une prise de conscience etc d’oublier ce pour quoi nous écrivons, de passer à côté d’un partage possible ou du sujet et d’omettre là où nous voulons amener nos lecteurs, ou le point que nous voulions développer pour nous-même.  

Deuxième idée reçue, les fautes d’orthographe, c’est un manque de respect pour les personnes qui nous lisent, là encore, je pense que le manque de respect serait les comportements négatifs, les gens intérieurement dédaigneux, un état d’esprit méprisant. Les insultes et la malpolitesse sont irrespectueux. Par exemple, j’ai aussi tendance à ne pas apprécier lorsque je sens que la personne infantilise ces interlocuteurs, même si je sais que c’est surtout la peur de perdre le contrôle qui en est à l’origine. Les comportements, le fond donc plus que la forme.

Idée reçue numéro trois, les correcteurs orthographiques aideraient à faire moins de fautes d’orthographe, ceci est faux, car ces derniers ne tiennent pas compte des accords et autres règles grammaticales, de plus le mot proposer n’est pas toujours celui qui convient, erreurs de conjugaison lors d’un temps peu utilisé et autres sont souvent légions. Lorsque vous êtes sur une fausse piste, les mots proposés ne correspondent pas à celui que vous avez en tête. Et en cas d’homonymes, le mot ne sera pas souligné. Dernier point, le fait de « mâcher » le travail, n’aide pas la personne a une démarche de recherche de son erreur et de son cheminement à comprendre comment corriger les fautes d’orthographe sans avoir systématiquement besoin d’un intervenant.

Autre idée : une faute d’inattention démontre un manque d’implication dans la rédaction, je ne suis pas d’accord, une faute d’inattention est juste une faute d’inattention c’est à dire que la personne ne l’a pas fait exprès.

Les fautes d’orthographe sont dûs à un manque de pratique ou un oubli de la règle de grammaire associée. Ça aurait été judicieux de l’apprendre ou de la revoir avant de cliquer sur publier ! En partie vrai puisque c’est ce que je fais, cependant, ayant eu des problèmes orthophonique durant mon enfance, je peux vous assurer que les années n’ont pas changé mes doutes sur mes difficultés orthographiques (une en particulier) et ce même en travaillant et en essayant de conscientaliser les sons qui me font défauts. De plus, préparer un article prend plus ou moins du temps, et lorsque je suis concentrer sur l’objectif du contenu, je ne me focalise pas sur l’orthographe. D’où l’importance de la relecture.

Et enfin dans l’esprit des gens, la personne qui fait des fautes d’orthographe pense que l’orthographe ce n’est pas important et ce serai une preuve d’un manque de perfectionnisme, ceci est faux, car encore une fois, l’objectif est surtout de s’exprimer.

« Un besoin aura toujours besoin d’être entendu » et pour être entendu, il devra être exprimer.

Conclusion

Je tolère les erreurs de chacun dans la mesure où je peux reconnaître la valeur. Je tolère les fautes d’orthographe dans la mesure où la prononciation est correcte et le ton respecteux, a partir du moment où on peut retrouver le mot qui a voulu été employer, et sans doute parce qu’il m’est possible de passer outre mesure de celles-ci. 

De plus, j’ai lu des personnes qui critiquent alors qu’elles même avaient aborder la conversation dans un langage quelque peu approximatif dirons-nous. J’ai vu des étrangers mieux parler que certains français.

Toutefois, je reconnais que la lecture d’un billet de blog avec trop de fautes d’orthographe est moins confortable.

De plus je fais moi-même attention, même s’il doit m’arriver de ne pas voir toutes mes erreurs je pense que c’est quand même important d’essayer de ne pas (trop) en faire pour le confort de chacun.

Vous êtes toujours là ? Merci… Vous êtes formidables. 

Cet article fait partie de l’événement interblogueurs #CoulissesDuBlog créé par Mia, du blog Trucs de Blogueuse. Chaque semaine, Mia nous propose de publier un article où les blogueurs qui le souhaitent vous fait découvrir les dessous de leur blog. Pour lire les autres participations, allez sur ce lien : coulisses du blog

Vous pouvez également participer à cet événement, voici les conditions : https://www.trucsdeblogueuse.com/evenement-coulisses-du-blog-2017/

4 réflexions au sujet de « Fotes, Fauft’doftografi, Fautes d’orthographe !!! »

  1. Je fais incontestablement partie de la deuxième catégorie : les fautes d’orthographe, de syntaxe, de ponctuation, ça me pique les yeux. C’est insupportable ! Mais c’est mon métier de les corriger, en même temps, donc c’est normal que je butte dessus.
    Je trouve qu’un texte perd en crédibilité, s’il est truffé de fautes d’orthographe. C’est peut-être tolérable dans certains contextes informels, mais imagine une notice de médicament, par exemple. Ou un article de journal. Ils ne seraient tout simplement pas crédibles !
    (C’est la traductrice/correctrice qui parle. Chacun défend son steak comme il peut, hhh!)

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