Pour les croqueurs de mots, Jill Bill propose «l’enfermement» ou laissé au choix.
Illustration Gorka Sampedro, Silence – The New York Times
Bruyants silences
C’est le grand silence de la vie
qui me tinte aux oreilles.
C’est vilain silence qui glapit
rien qu’à lui-même pareil.
C’est bruyant silence de la foule
caquetant tout son saoul.
C’est parfait silence de parlotes
où chacun radote.
Et dans ce guignol
qui ricane
qui rigole
qui me suit
me poursuit
et encore mieux m’isole,
c’est le dur silence de la vie
qui me tinte aux oreilles.
Esther Granek, Ballades et réflexions à ma façon, 1978
Cet article vous a plu ? Aimez, commentez et suivez les actus du blog sur la page Facebook fleur de flocons ou abonnez-vous ?
Bonjour Asfree… le silence et l’indifférence également, la parlotte pour ne rien dire, se saluer vite fait, quand plus du tout… merci aussi, amitiés, JB
J’aimeJ’aime
Le silence s’installe un peu sur notre monde vu que les gens ne se parlent plus…ils texto-te »…Bisous
J’aimeJ’aime
Le silence oui un enfermement bien difficile à supporter quand il nie l’être humain
Bonne soirée
Bises
J’aimeJ’aime
Hé oui avec les portable c’est plus comme avant bonne soirée à toi bisous
J’aimeJ’aime
le silence ou plutôt le baillonnement de la parole, c’est une forme insidieuse de l’enfermement
combien sont dans ce cas ? A qui pense Esther Granek ? dont j’aime beaucoup les poèmes
belle fin de semaine
NB lundi j’afficherai le sujet du défi 209 sur mon blog
https://fadosicontinue.blogspot.com/
J’aimeJ’aime